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85 % des handicaps sont invisibles… Cela ne veut pas dire qu’ils ne nécessitent pas d’attention particulière mais plutôt qu’on ne peut pas les détecter si la personne concernée ne souhaite pas en parler. Ils peuvent être de plusieurs types : maladies chroniques ou invalidantes, troubles cognitifs, handicaps psychiques, ....

La première est destinée aux personnes sourdes ou malentendantes. Le deuxième, placé au fond de l’ascenseur, donc face à la porte, facilite la manœuvre de marche arrière des personnes à mobilité réduite. Enfin, les dernières sont utiles aux personnes aveugles ou malvoyantes pour détecter le début de chaque marche et pallier un éventuel déséquilibre.

Le diabète apparaît aujourd’hui comme une des grandes maladies modernes avec ses signes, ses complications, ses traitements qui font souvent la une de la presse spécialisée ou de campagnes de prévention des organismes de santé. Le diabète est autour de nous.

Du martyre de Louis XIV à l’agonie de Karl Marx, de Nikita Khrouchtchev à Charles de Gaulle, de l’Antiquité à nos contemporains, la liste des diabétiques célèbres ne cesse et ne cessera de s’élargir.

Mark Zuckerberg est daltonien. Le daltonisme est un trouble héréditaire de la vision des couleurs notamment du rouge et du vert. On ne parle pas de maladie mais d’anomalie, car aucun traitement ne peut corriger cette mauvaise perception des couleurs. La couleur bleue est celle que Mark Zuckerberg voit le mieux. C'est donc celle qu'il a choisie pour représenter son site Facebook.

Si l’on constate une évolution de son handicap, il est très important d’aller consulter la médecine du travail et la Mission Handicap de l’entreprise. Le médecin du travail pourra constater et évaluer cette évolution pour ainsi préconiser de nouveaux aménagements de poste ou une reconversion professionnelle. La Mission Handicap pourra ensuite mettre en place ces recommandations pour que les compétences continuent à s’exprimer dans les meilleures conditions.

Halte aux préjugés ! Le handicap psychique n’influe en rien sur les compétences ou les capacités intellectuelles, la preuve : Jim Carrey, Demi Lovato ou encore Muriel Robin ont tout trois embrassé des carrières prestigieuses malgré leurs situations respectives.

Une personne atteinte de l’un de ces troubles aura, dans la majorité des cas, surtout besoin d’une écoute de la part de son équipe et d’être rassurée sur ses compétences. N’hésitez-pas à l’encourager sans pour autant tomber dans une compassion excessive.

Si une aide est très appréciable, et bien souvent nécessaire, il est important de ne pas être intrusif. Comme tous, une personne déficiente visuelle peut être en situation inconfortable lors d’un contact physique imposé. Il est donc préférable de communiquer oralement en amont son intention pour ne pas commettre d’impair.

Il est préférable, afin d'intégrer au mieux ce collègue, de lui planifier les tâches qui peuvent l’être dès le départ, et éviter les modifications de dernière minute. En effet, le flou, l’ambiguïté ou les changements de dernière minute déstabilisent généralement les personnes atteintes d’autisme. Il faut donc veiller à hiérarchiser clairement leurs priorités et les encadrer de façon structurée. Dans ce cas-là une sensibilisation de l’équipe, un accompagnement et / ou un aménagement avec l’aide d’un expert peut être réalisé en accord avec le nouveau collaborateur.

On regroupe sous “troubles Dys”, les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent. Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. On regroupe ces troubles en 6 catégories : dyslexie (troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit), dysphasie ( troubles spécifiques du développement du langage oral), dyspraxie (roubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales), troubles d’attention avec ou sans hyperactivité (troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives), troubles spécifiques du développement des processus mnésiques, dyscalculie (troubles spécifiques des activités numériques). Les troubles « dys » affectent uniquement une fonction cognitive précise (la lecture, la parole, etc.) de la personne. Ils n’entravent pas la capacité de compréhension ou de raisonnement.

La langue des signes française, LSF, est un langage visuel et gestuel utilisé par les personnes malentendantes et certains entendants. La LSF s’appuie beaucoup sur le langage mimique (expression par un geste défini des objets, actions, sentiments), sur l’imitation (caractéristique d’un objet, d’une action), mais aussi sur la symbolisation, l’allusion et les conventions. L’expression du visage est très importante