Selon la Confédération des Organisation familiales de l’Union Européenne, le proche aidant est « la personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne ».

Nous comptabilisons près de 11 millions d’aidants familiaux. S’ils sont nombreux, ils restent cependant trop invisibles. En effet, 64% d’entre-eux n’ont pas conscience de leur statut.

Aujourd'hui, 1 salarié sur 5 en moyenne est aidant. En 2030, ils seront 1 sur 4. Selon un rapport de la Caisse Nationale de solidarité pour l’autonomie, 47% des aidants exercent une activité professionnelle. 25% d’entre-eux prennent sur leurs congés pour aider et près d’un aidant sur deux a déjà eu recours à des aménagements de son travail.

Le statut de salarié aidant étant encore trop tabou. Selon l’OCIRP les personnes concernées se sentent d’abord démunies. Il est donc important d’apporter des réponses et des solutions face à ce constat. Pour cela, Klesia a créé un outil digital qui permet à tous les collaborateurs concernés au sein d’une entreprise de se repérer et d’agir de manière efficace. Rendez-vous sur : https://kitaide.klesia.fr

Il existe des dispositifs trop méconnus pour aider les aidants. Par exemple, le congé de proche aidant permet d’assister un parent en situation de handicap justifiant une incapacité permanente au moins égale à 80% ou GIR3. Certaines aides financières peuvent être également proposées sous conditions. Pour en savoir plus, rendez-vous dans cet article de Klesia !

Accessible au salarié ayant plus de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise, ce congé peut être sollicité pour une durée de 3 mois maximum. Il n’est pas rémunéré par l’entreprise, mais la CAF, sur sollicitation, peut verser pour ce congé une allocation journalière de proche aidant selon certains critères.. Ce dispositif est renouvelable tant qu’il ne dépasse pas 1 an sur la globalité de la carrière professionnelle de l’aidant.