Cet excès de sucre est dû à une modification de la quantité d’insuline produite par le pancréas, qui est censé ramené le taux de sucre dans le sang à un niveau normal. C’est ce que l’on appelle de l’hyperglycémie chronique.

Le premier est un diabète qui apparaît durant la grossesse et expose la mère et l'enfant à des risques accrus.

Le deuxième, dit diabète de type 1 ou « maigre », est lorsque l’organisme ne sécrète plus d’insuline ; l’apport extérieur d’insuline doit se faire via des injections.

Le troisième, appelé diabète de type 2 ou « gras », se caractérise par un état chronique d’hyperglycémie couplé à un phénomène de résistance à l’insuline. Le traitement passe par le retour à un mode de vie sain – alimentation, sport – et la prise de traitements antidiabétiques.

85% des handicaps sont invisibles. Cela ne veut pas pour autant dire qu’ils ne doivent pas être pris au sérieux, bien au contraire ! Chaque pathologie énoncée peut nécessiter des aménagements et parfois un environnement adapté et protégé.

L’hypoglycémie se traduit par une baisse anormale du glucose dans le sang (glycémie inférieure à 0.70 g/l). Elle provoque des sueurs, une pâleur, une fringale, une vision floue, des tremblements, une sensation de faiblesse, des troubles de l'humeur. Il faut cesser toute activité et s’asseoir calmement et se resucrer avec l’équivalent 3 morceaux de sucre : une briquette de jus de fruit ou d’une cuillère à soupe de confiture ou de miel.

La crise d’hypoglycémie est une urgence car elle peut mener à une perte de conscience, un coma ou des convulsions si c’est un diabète de type 1.

La susceptibilité n'est pas un handicap, même s'il est souvent handicapant d'être susceptible !

En France en 2020, selon Santé Publique France, la part de la population étant touchée par une forme de diabète est de 5.3%, soit 3.5 millions de Français. Ce nombre continue d’augmenter au fil du temps

Dans le cas du diabète de type 1, c’est principalement une disposition génétique qui est à l’origine de l’apparition du diabète chez la personne lorsque le pancréas ne sécrète plus assez d’insuline. Mais dans le cas du diabète de type 2, le facteur peut être génétique, mais ce n’est pas suffisant : la qualité de vie y joue principalement. On parle ici d’une consommation de sucre trop importante (mauvaise alimentation), de la sédentarité, donc de ne pratiquer aucune activité physique régulière, mais aussi du tabac qui peut être associé.

Selon la situation du salarié, celui-ci peut contacter soit son manager, le référent handicap de son entité juridique, la médecine du travail ou le service RH. Le référent handicap pourra accompagner le salarié en suivant les dispositions inscrites dans l’Accord Handicap du Groupe SEB.

Le diabète apparaît aujourd’hui comme une des grandes maladies modernes avec ses signes, ses complications, ses traitements qui font souvent la une de la presse spécialisée ou de campagnes de prévention des organismes de santé. Le diabète est autour de nous.

Du martyre de Louis XIV à l’agonie de Karl Marx, de Nikita Khrouchtchev à Charles de Gaulle, de l’Antiquité à nos contemporains, la liste des diabétiques célèbres ne cesse et ne cessera de s’élargir.

Faux ! Le handicap n’est pas forcément visible et les personnes ayant un diabète ont la possibilité d’obtenir la RQTH pour apporter un confort dans leur recherche de travail ou dans leur poste. Cette demande se fait en mairie, à la CAF, à la MDPH ou en ligne. Le Groupe SEB peut vous aider dans cette démarche, renseignez-vous auprès de votre référent handicap.